Pour gérer vos consentements :
Categories: AppsMobilité

App Store : que changent les applications « masquées » pour les entreprises ?

Qu’y a-t-il entre les applications « privées » et les applications « publiques » ? Les applications « masquées ». L’App Store prend désormais officiellement en charge cette troisième option.

Les applications masquées n’apparaissent nulle part sur l’App Store (catégories, recommandations, recherches…). Pour y accéder, deux moyens. Soit via un lien direct, soit au travers des gestionnaires Apple Business Manager et School Manager.

Les apps dites privées sont elles aussi accessibles sur Business Manager et School Manager. Mais c’est tout. Et le téléchargement n’est possible que pour les organisations dont les identifiants ont été mis sur liste blanche. Charge à elles de les distribuer ensuite par MDM. Ou, à défaut, par l’intermédiaire de codes.

Les apps masquées n’exigent ni MDM, ni codes. En ce sens, elles se prêtent à une diffusion sur des appareils non gérés. Apple donne quelques exemples : employés à temps partiel, franchisés, invités à un événement, participants à une étude… Il mentionne aussi les appareils personnels d’employés non gérables via Business Manager et School Manager.

Les apps masquées peuvent aussi représenter une alternative au programme Developer Enterprise*. Les développeurs qui en sont membres peuvent distribuer des applications sans les soumettre à Apple. Mais ce type de compte coûte 299 €/an. Et il est réservé à certaines organisations (il y a notamment un seuil d’effectif minimal). C’est par ailleurs au dev de s’assurer d’héberger les applications de manière sécurisée.

Les apps masquées, elles, doivent être approuvées par Apple. Il y a un formulaire pour ça. Avec une procédure qui diffère selon le statut initial des applications (privée, publique ou non encore autorisée). Dans tous les cas, il ne s’agit pas d’un remplacement pour TestFlight : Apple ne laissera pas passer les applications expérimentales.

* Un programme déjà utilisé pour contourner les restrictions d’Apple. En particulier en distribuant des app stores illégaux.

Illustration principale © ymgerman – Shutterstock

Recent Posts

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

2 jours ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

2 jours ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

2 jours ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

3 jours ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

3 jours ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

3 jours ago