A défaut de continuer à attirer les utilisateurs finaux, BlackBerry intéresse les investisseurs. Dernier en date à se pencher sur le rachat potentiel du constructeur canadien : John Sculley.
L’ancien patron d’Apple, qui en avait éjecté Steve Jobs dans les années 80, étudierait le dossier BlackBerry avec un partenaire canadien, avance le The Globe and Mail. L’intéressé refuse de confirmer l’information tout en déclarant qu’il a « longtemps été un fan et utilisateur de Blackberry ». Ce n’est plus le cas ?
« La seule chose que je dirais est qu’il y a beaucoup de valeur dans l’avenir de BlackBerry », déclare-t-il au quotidien canadien avant d’ajouter que le futur repreneur devra faire preuve d’expérience dans la gestion et amener un plan stratégique crédible pour espérer redresser l’entreprise de Waterloo.
Si John Sculley a échoué à mener Apple au firmament (ce dont s’est chargé son co-fondateur après son retour en 1997 avec l’iMac, l’iPod puis l’iPhone et l’iPad), il s’était illustré auparavant dans la direction de PepsiCo qu’il a su positionner face à son rival Coca Cola. Il parle donc en connaisseur potentiellement intéressé par un nouveau défi.
Si l’information se confirme, John Sculley rejoindra l’investisseur et actionnaire Fairfax, qui a fait une offre de reprise de Blackberry à 4,7 milliards de dollars. Le fonds Cerberus, l’ancien dirigeant et co-fondateur Mike Lazaridis mais aussi Lenovo s’intéressent également au dossier. Tout comme Cisco, SAP et Google attirés par certaines activités et technologies du constructeur canadien. La désignation du repreneur pourrait intervenir le 4 novembre prochain.
Voir aussi
Silicon.fr en direct sur les smartphones et tablettes
Silicon.fr fait peau neuve sur iOS
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.