En début d’année, la French Tech a distancé (en nombre) ses partenaires européens exposant start-up et produits innovants au CES 2015 de Las Vegas. Malgré tout, la capitale française attire moins d’investissements directs étrangers dans les hautes technologies que Londres.
D’après une étude du cabinet EY rendue publique à l’occasion de la London Technology Week, plus de 1 000 projets technologiques basés à Londres ont fait l’objet d’investissements directs étrangers entre 2005 et 2014. Un chiffre près de trois fois plus élevé que celui de Paris – qui se place tout de même en 2e position avec 381 projets financés sur la période -. Il est également supérieur à celui de la France dans son ensemble (853 projets financés).
Londres attire tout spécialement les investisseurs américains, les États-Unis pesant plus de la moitié des investissements réalisés dans la high-tech londonienne ces cinq dernières années, d’après une autre étude d’Oxford Economics promue par la mairie de Londres. Et le nombre d’entreprises de technologies numériques dans la Tech City aurait augmenté de plus de 12 000 depuis 2010, pour atteindre le chiffre de 40 000 entreprises à l’heure actuelle. Par ailleurs, près de 30 000 emplois (+17%) auraient été créés dans le secteur depuis 2010, année du lancement de l’initiative Tech City.
Enfin, le secteur des technologies numériques emploie quelque 200 000 personnes dans la capitale britannique aujourd’hui, soit 3,5% du total de la main d’œuvre à Londres.
Lire aussi :
Innovation technologique : KPMG boude la French Tech
Rivalité Londres-Paris : les chiffres de la Tech City sont-ils bidonnés ?
— liens —
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.