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HP nomme Léo Apotheker CEO et Ray Lane, chairman

Surprise ce 30 septembre au soir. La rumeur d’un nomination imminente à la tête de HP, brusquement décapité le 6 août dernier, fusait. Mais qui aurait imaginé que l’européen Léo Apotheker, l’ex dirigeant de SAP brutalement éconduit il y a quelques mois, serait nommé CEO (directeur général) de HP ?  Et, nouvelle gouvernance oblige – comme on s’y préparait – la fonction de président du conseil d’administration est créée, confiée à Ray Lane, un ancien… d’Oracle -sorte de pied de nez à Larry Ellison (patron fondateur du géant du logiciel), qui a eu le culot d’embaucher son « ami » Mark Hurd, expulsé en août dernier du poste de p-dg de HP, suite à une rocambolesque  « love affair ».

La prise de fonction de Léo Apotheker interviendra d’ici à début novembre. L’ancien patron de SAP prend donc la succession de Mark Hurd en qualité de CEO, mais il fera également partie du ‘board’ (conseil d’administration) du groupe IT américain, qui va donc être présidé par Ray Lane. A ce jour, ce dernier occupait des fonctions de “partner” au sein du fonds d’investissement Kleiner Perkins Caufield & Byers.

Cathie Lesjak, CFO de HP,  qui avait été nommée CEO par intérim, suite au départ précipité de Mark Hurd, conserve son poste de directrice financière.

Le retour aux affaires de Léo Apotheker, un européen ancien pilier de SAP, 57 ans, et sa nomination à la tête du numéro un mondial de l’informatique constitue une double surprise.  Son départ de SAP était intervenu dans des circonstances de tension interne, il y a quelques mois.

On peut observer que les deux personnalités choisies sont toutes deux issues du logiciel. Léo Apotheker a orienté la destinée du géant européen SAP durant des années clés, celles du rachat de Business Objects (BO) et de beaucoup d’autres acquisitions stratégiques.
Ray Lane, de son côté, a occupé la fonction de ‘president’ d’Oracle à la fin des années 90.
Ce qui conduit à penser que HP risque fort d’investir et de s’organiser plus encore pour devenir un fournisseur de plates-formes applicatives, au moins au même titre qu’IBM  – un secteur d’activités où HP fait figure de grand absent (malgré le rachat de Mercury).

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