Monaco Telecom a fait appel à Huawei pour rénover son réseau mobile. Cette mise à niveau permettra à l’opérateur du Rocher de fournir la 4G à ses clients dès septembre prochain.
« Nous avons profité de ces travaux de grande envergure pour repenser entièrement l’infrastructure de notre réseau mobile et faire évoluer nos technologies, indique Thierry Berthouloux, directeur des réseaux de Monaco Telecom. Cette opération a également permis d’implémenter la nouvelle technologie 4G (LTE) sur l’ensemble de la Principauté. »
L’équipementier chinois a fourni ses solutions Single RAN (multi protocole 3G, HSPA+ et 4G) qu’il accompagne de services de déploiement, d’optimisation et de support. Des solutions de in-building sont également prévues, nous précise le fournisseur.
Même si Huawei ne dévoile pas le volume d’équipement concerné et qu’il n’est pas le fournisseur exclusif de Monaco Telecom, ce contrat est un pied de nez aux tendances gouvernementales qui invitent les opérateurs à se méfier des équipements réseaux télécoms des entreprises chinoises.
Après avoir interdit la présence de routeurs et autres commutateurs chinois dans les cœurs de réseau nationaux, le gouvernement français réfléchirait à une loi visant à interdire les solutions de Huawei, ZTE ou même Samsung sur le territoire. Officiellement pour des raisons de sécurité.
Officieusement, la volonté d’afficher un certain protectionnisme des entreprises européennes, notamment Alcatel-Lucent, face à l’agressivité des équipementiers asiatiques n’est pas négligeable. Notamment à l’échelle continentale où le commissaire européen Karel de Gucht négocie avec ses contreparties chinoises, rapportent Les Echos, pour tenter de limiter l’influence des équipementiers chinois sur les marchés nationaux.
En attendant, Huawei continue de marquer des points en Europe, son premier marché. L’équipementier chinois a annoncé, la semaine dernière, qu’il avait été retenu pour participer à la construction du réseau mobile 4G de Wind. Le troisième opérateur italien va investir 1 milliard d’euros dans ce réseau radio de nouvelle génération.
Rappelons que Huawei équipe déjà, par ailleurs, Bouygues Telecom et SFR en France, et Orange pour ses filiales étrangères de Grande-Bretagne, Pologne, et Belgique notamment. Les alertes des parlementaires français sur les risques induits par les solutions télécoms chinoises ne semblent donc pas beaucoup impressionner les opérateurs français.
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