Un DNS (Domain Name System, pour système de noms de domaine) permet de traduire le nom d’un domaine – facile à retenir par les utilisateurs – en une adresse IP – le seul mode de référencement d’un serveur utilisé sur Internet. Facile à usurper, ce service est souvent considéré comme le talon d’Achille du Net.
C’est ici qu’entrent en jeu des acteurs comme le Californien OpenDNS. Ce dernier propose des DNS sécurisés (dont l’accès est gratuit ou payant, suivant les offres), capables de filtrer les sites dangereux ou déconseillés à certaines catégories de personnes.
La société livre aujourd’hui le module DNSCrypt permettant de chiffrer les requêtes transitant entre ses serveurs et les machines de ses clients, mettant ainsi les utilisateurs à l’abri d’attaques du type de celle découverte en 2008 par Dan Kaminsky (laquelle avait ébranlé le Net dans son ensemble).
DNSCrypt est aujourd’hui accessible en tant que module client pour Mac OS X ou en tant que proxy pour divers systèmes d’exploitation de type UNIX (Linux, DragonFly BSD, FreeBSD, NetBSD et OpenBSD). Le code source de l’application étant disponible, son adaptation à d’autres systèmes UNIX ne devrait pas demander beaucoup d’efforts.
Notez que les développeurs en charge de ce projet n’ont pas encore livré de mouture Windows de ce produit. Pour une prochaine version peut-être ?
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