Xiaomi était encore inconnu il y a quelques années. Le constructeur est rapidement devenu le numéro un sur le marché des smartphones chinois. Place qui lui permet d’être le 5e fournisseur de smartphones au niveau mondial (voir à ce propos notre précédent article « Smartphones : Samsung en hausse, Apple en baisse, la Chine en embuscade »).
Au cœur de cette réussite, des prix discount. Mais pas seulement. Ainsi, le constructeur fait preuve d’audace et casse les marges, bousculant ainsi les acteurs traditionnels du secteur. Une stratégie classique, vue de France, mais qui atteint ici des sommets. En témoigne le dernier smartphone de la firme, le Redmi Note 4, qui est vendu 899 yuans, soit 119 euros.
Au menu, un écran 5,5 pouces incurvé d’une résolution de 1920 x 1080 points. Le processeur est un Mediatek Helio X20. Du milieu de gamme ? Tout au contraire, puisque ce composant propose 2 cœurs Cortex-A72 à 2,1 GHz, 4 Cortex-A 53 à 2 GHz et 4 Cortex-A53 à 1,4 GHz. Soit un total de 10 cœurs ARM 64 bits.
Par défaut, 2 Go de RAM et 16 Go d’espace de stockage sont proposés. Toutefois, pour 1199 yuans (159 euros), il sera possible de disposer de 3 Go de RAM et de 64 Go de stockage Flash. Le tout est compatible avec les dernières normes 4G et propose une solide batterie de 4100 mAh.
Le constructeur n’est pas encore très présent en Europe, mais il tente de sortir des frontières de son pays d’origine pour aborder d’autres contrées d’Asie. Mais aussi les États-Unis. S’il maintient ses prix hors de ses frontières, Xiaomi pourrait faire des ravages ‘outre Pacifique’.
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