Michel Paulin, directeur général de SFR (filiale française du groupe Altice), devrait quitter ses fonctions « dans les prochaines semaines ».
Les Echos ont dévoilé cette information vendredi en fin d’après-midi. Que ce soit du côté de SFR que d’Altice, c’est le silence radio. Mais l’information n’est pas démentie.
On ignore les raisons du départ de Michel Paulin qui avait pris ce poste il y a quinze mois. Le quotidien économique évoque « une réflexion sur une nouvelle organisation pour SFR », en citant une source anonyme en interne.
Le top management de SFR sous l’ère d’Altice (dirigé par l’homme d’affaires milliardaire Patrick Drahi) ne parvient pas à se stabiliser depuis cinq ans.
Michel Paulin part dans un contexte particulier. Une restructuration importante s’accélère au sein du groupe SFR acquis par Altice en novembre 2014.
Dans le courant de l’été 2016, une vague de suppression de 4000 à 5000 postes avait été initiée et la cadence devait s’accélérer à partir de juillet avec la mise en oeuvre effective du plan de départs volontaires.
On parle aussi d’une vaste transformation du groupe Altice entre l’Europe et les USA entre les télécoms, les médias et la distribution de contenus.
En juillet, Michel Paulin a également fait une annonce tonitruante à propos de la couverture du très haut débit : la volonté du groupe de « fibrer 80 % du territoire français à l’horizon 2022 et l’intégralité d’ici 2025 ».
Un projet de déploiement réseau osé au regard de la dette qui pèse sur le groupe Altice (50 milliards d’euros).
Parallèlement, sur le front de la Bourse, Altice a lancé en début de semaine son offre publique de retrait obligatoire sur SFR, pour un prix de 34,50 euros par action. Ce qui devrait aboutir à un retrait de la cotation de SFR sur Euronext Paris d’ici le quatrième trimestre 2017.
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