Le dossier Slack vs Microsoft fera-t-il bientôt l’objet d’une enquête formelle de la Commission européenne ? Celle-ci vient en tout cas d’adresser un questionnaire aux « parties intéressées ». En l’occurrence, des entreprises qui évoluent sur le même marché.
Slack avait sollicité Bruxelles en juillet 2020. Motif : Microsoft abuse de la position dominante d’Office 365 pour imposer Teams. Et réclamait, entre autres, que le logiciel soit dissocié de la suite bureautique.
Le questionnaire porte sur la période 2016-2021 (sachant que Teams fut lancé début 2017). La Commission européenne cherche notamment à savoir dans quelle mesure la combinaison avec Office 365 renforce la position de Microsoft. Et si elle crée des barrières à l’entrée ou au développement sur le marché des applications collaboratives.
Bruxelles s’intéresse aussi à l’évolution des coûts pour les clients finaux et à la protection de leurs données personnelles. Les parties intéressées sont invitées à fournir, en particulier :
À l’heure de déposer sa plainte, Slack n’était pas encore tombé dans les mains de Salesforce. Le rapprochement est désormais effectif (depuis juillet)… et pourrait aussi soulever des interrogations.
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