Symbole de la nouvelle économie, Uber doit faire face actuellement à un feu nourri de la part de ses détracteurs. Ce n’est pas sur le terrain de la casse sociale ou du harcèlement que la société est aujourd’hui épinglée, mais sur celui du respect de la loi.
Un porte-parole d’Uber a dévoilé qu’un outil baptisé Greyball était intégré à l’application de la firme. Il permet de faire apparaître des véhicules fantômes, ou de faire disparaître des véhicules réels, aux yeux de certains utilisateurs.
« Cet outil refuse les requêtes des utilisateurs qui violent nos conditions de service, qu’il s’agisse de gens qui veulent nuire physiquement aux conducteurs, de concurrents qui cherchent à perturber nos opérations ou d’adversaires qui collaborent avec des autorités officielles pour piéger les conducteurs », explique la société.
Uber cache donc à peine le fait que cet outil est employé pour empêcher les fonctionnaires de contrôler les conducteurs. Par exemple dans des États où l’utilisation d’Uber est interdite ou limitée. La société continue donc ouvertement à défier les autorités. Comme elle l’avait fait lors du test de voitures autonomes dans les rues de San Francisco.
En début d’année, Uber était valorisé à près de 70 milliards de dollars. La société tarde à entrer en Bourse. Gageons que les multiples dérapages la concernant devraient fortement réduire sa valeur dans les mois à venir.
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