Avenir Télécom ferme son activité maintenance

La restructuration de l’acteur des mobiles continue. Après la fermeture de sa filiale Cetelec, en charge de son activité internationale, c’est au tour du pôle de maintenance des mobiles de disparaître

 »

Nous avons épuisé toutes les solutions de reprise et, après avoir successivement perdu les contrats de Bouygues Telecom, Nokia et Sharp, nous n’avions plus d’autres solutions« , constate Jean-Daniel Beurnier, p-dg du groupe Avenir Telecom, dont le siège est en région ‘Paca’. L’activité de maintenance a fondu comme neige au soleil, chutant de plus de moitié, de 15 millions d’euros à 6 millions. L’activité internationale, concentrée sur la Roumanie, le Maroc et les Caraïbes, a été cédée en juin au breton Cordon Electronics (sis à Dinan) avec ses 70 salariés. Le groupe maintient 1.550 emplois pour un chiffre d’affaires de 367 millions d’euros sur 9 mois d’activité (à fin mars), contre 386 millions un an auparavant, constate le quotidien Les Echos. Après la dissolution de Cetelec, deux filiales subsistent: Internity pour la commercialisation (73 points de vente, 400 salariés) et Proserve (80 personnes) pour le traitement en ‘back-office’ des abonnements opérateurs.