Solutions opérateurs: BEA fait converger services et authentification

‘WebLogic Communications Platform’ se présente comme un « tout en un »

BEA Systems veut rendre les opérateurs télécom plus « agiles ». Le leader dans la fourniture de serveurs d’applications présente donc sa nouvelle solution baptisée ‘BEA WebLogic Communications Platform’, connue sous le nom de code Da Vinci.

BEA qui fournit notamment des solutions de facturation aux opérateurs (OSS/BSS, 80% du marché) fait un double constat. Les utilisateurs demandent désormais des services convergents alliant voix et données. D’un autre côté, le fournisseur observe que les infrastructures fermées et propriétaires freinent le développement de ces nouveaux services malgré l’émergence de standards. Il faut dire également que ces services mobiles ont une durée de vie de plus en plus courte et sont de plus en plus ciblés. Les opérateurs cherchent donc à être les plus réactifs pour se démarquer et donc dégager plus de profitabilité. C’est dans cette logique que BEA a développé sa solution Da Vinci. Elle fait converger la couche de services ou logicielle et la couche administrative à partir d’une seule et unique infrastructure. Il s’agit de développer rapidement de nouveaux services convergents à partir de standards et de les interfacer directement du SI de l’opérateur sur le réseau. ‘WebLogic Communications Platform’ se divise donc en deux produits. D’un côté, ‘BEA WebLogic SIP Server’ permet la création et la livraison de services convergents dans un environnement intégré. Il combine ‘BEA WebLOgic Server’, le serveur d’applications J2EE et un conteneur de Servlet SIP. La deuxième couche de la solution est constituée de ‘WebLogic Network Gatekeeper’ qui permet de définir les politiques d’accès pour les abonnés. Des politiques d’accès qui sont de plus en plus complexes avec la multiplication des profils, des services, des modes de facturation. Cette couche agit en tant que point unique d’accès aux capacités du réseau en matière de chargement de contenus, d’information de localisation, de livraison de SMS ou de MMS… Globalement, cette infrastructure unique et centralisée devrait permettre aux opérateurs de réduire de façon significative le temps de création et d’introduction de services. « On passe de mois en jours, ce qui permet aux opérateurs de cibler des marchés de masse et de réduire les coûts d’intégration », explique Pierre Olivier Chotard, directeur marketing BEA France. Un gain appréciable au moment où les opérateurs tentent de lancer la 3G.