Bard lancé dans le bain du codage : premiers retours

Bard rejoint officiellement le club des « IA qui codent ». Qu’en disent les premiers retours de testeurs ?

Coder avec Bard ? C’est désormais officiellement possible.

Google annonce la prise en charge de « plus de 20 langages »… mais n’en mentionne qu’une poignée. Le chatbot fournit une liste plus exhaustive si on lui pose la question.

langages Bard

Bard était déjà en capacité de générer, de déboguer et d’expliquer du code dès son ouverture au public voilà un mois. La vidéo ci-dessous, publiée début avril, l’illustre. Avec des exemples sur un jeu de morpion, un simulateur Linux, un Dockerfile et des commandes SQL.

Alors qu’y a-t-il de vraiment nouveau ? Sur le papier, la possibilité d’exporter du code Python directement vers Colab. Mais surtout, en pratique, les progrès que Bard a réalisés depuis son lancement, à en croire certains testeurs.

Témoignage qui revient souvent : la rapidité par rapport à ChatGPT – et tout simplement le niveau de disponibilité face à la version gratuite. D’autres soulignent la capacité à cibler les dernières versions des API.

Pour ce qui est des performances, l’impression d’ensemble est moins flatteuse. Par exemple sur le problème de tournées de véhicules. Alors que GPT-4 le maîtrise globalement, Bard fait des erreurs (argument non passé à  une fonction, appel d’une méthode inexistante dans une classe…).

Dans un autre cas, Bard a suggéré un package inexistant ; pas ChatGPT. Il n’a par ailleurs pas su expliquer l’inexécution d’une commande.

Quand on demande à l'un et l'autre chatbot d'écrire une fonction Python dessinant le logo de Google en n'utilisant que le module turtle, le résultat est le suivant :

De manière générale, Bard et ChatGPT se montrent efficaces sur des tâches communes. Ils généreront plus aisément des motifs qui leur sont connus.

À consulter pour davantage de contexte :

Dans l'ombre de GPT-4, Google ouvre son IA générative
GitHub Copilot : ce qui change avec GPT-4
CodeWhisperer : les choses à savoir sur ce concurrent de GitHub Copilot
Amazon Bedrock : la réponse d'AWS à ChatGPT

Photo d'illustration © Scanrail - Adobe Stock