Ce qui se cache derrière le Kindle d'Amazon.com

Petit voyage au pays des e-books

Passé l’effet d’annonce, il est temps de s’intéresser de plus près au Kindle, le lecteur de papier électronique (e-book) que vient de lancer Amazon.com avec force médiatisation.

L’appareil, qui sera proposé aux Etats-Unis au prix de 399 dollars à partir du 29 novembre prochain, est fabriqué par le taïwanais PVI (Prime View International) qui a participé à son développement avec Amazon.com durant ces trois dernières années.

Pas de surprise, PVI est un spécialiste des écrans EPD (Electrophoretic Display), et à ce titre il est le concepteur des deux plus sérieux concurrents de Kindle, le Reader de Sony, dont le prix vient de baisser à 300 dollars, et le STAReBOOK de e-Read.

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L’appareil mesure 135×190 mm, pour une épaisseur de 18 mm et un poids de 289 grammes. Mais l’attention se tourne bien évidemment en priorité sur son écran. Placé verticalement, il dispose d’une diagonale de 6 pouces et d’une résolution de 600×800 en 167 dpi et 4 niveaux de gris. PVI prévoit de lancer deux autres écrans, en 8 et en 16 niveaux de gris, en 2008.

Déception, en revanche, du côté de sa capacité de stockage, limitée à 256 Mo. Certes un fichier e-book, de surcroît exclusivement en noir et blanc, occupe peu de place… Heureusement, Amazon.com a prévu un slot SD.

On y trouve également un port mini USB 2.0, une prise jack pour des écouteurs, une molette pour le défilement vertical, et un clavier alphanumérique bizarrement séparé en deux parties avec des touches molles inclinées.

Plus étonnant, et qui justifie le partenariat avec Spint Nexel, Kindel embarque un modem EV-DO (Enhanced Voice – Data Only)/CDMA pour la connexion sans fil. Cette technologie, qui étend les fonctionnalités de téléphonie 2G, concurrence EDGE et UMTS, mais reste minoritaire dans le monde. Sauf en Corée du Sud, où elle a démarrée, puis en Asie où elle s’est déployée, ce qui explique sans doute sa présence ici.