Chine : l’explosion d’un mobile soulève une polémique

L’information est à prendre avec des pincettes même si elle a été confirmée
par l’agence de presse chinoise Xinhua

Un terminal mobile, de la marque Motorola, a, selon les autorités chinoises, explosé dans la poche intérieure de la veste d’un habitant de la ville de Gansu.

La victime, Xia Jinpeng est décédé le 19 juin à la suite de ses blessures. Selon l’agence Xinhua, « le téléphone de la marque Motorola a explosé alors qu’il était dans la poche intérieure de la veste de Xia Jinpeng », ce dernier, grièvement blessé au torse et au c?ur a été immédiatement conduit au service des urgences, mais il est décédé peu de temps après, des fragments du téléphone ayant percés son c?ur.

D’après les collègues de travail, le téléphone a explosé parce qu’il aurait été exposé à de fortes températures et selon un porte-parole de Motorola  » il semble très improbable que le produit de la marque soit impliqué dans ce drame ». Et de s’interroger, « la contrefaçon étant très développée en Chine peut-être que la victime a utilisé une fausse batterie ». L’explication est un peu rapide… Quoi qu’il en soit, une enquête est en cours.

Sur plusieurs forums, la polémique est en train de grandir. Et certains estiment même qu’il s’agit d’un complot terroriste à l’échelle mondiale fomenté par Al Qaeda dont plusieurs agents auraient infiltré les usines d’assemblage de téléphones portables? On peut difficilement faire plus paranoïaque et surréaliste.

L’on se souvient d’une affaire relativement similaire impliquant l’utilisation d’un téléphone portable comme une bombe. En Israël, cette méthode est notamment utilisée par les agents du Mossad et en Irak, les rebelles se servent de téléphone pour amorcer les engins explosifs.

Mais l’utilisation d’une batterie contrefaite constitue l’explication la plus logique à cet accident. Rappelons qu’en 2003, plusieurs téléphones Nokia ont explosé, blessant leurs propriétaires. Après enquête, Nokia a conclu à l’utilisation de batteries contrefaites tout en admettant que ces fausses batteries étaient difficiles à reconnaître par le consommateur.