La réceptionniste virtuelle vous renseigne et parle potins

Valerie – ‘appelez-moi Val’ – est la première réceptionniste virtuelle (robot réceptionniste) dotée d’une personnalité

Lorsque la réalité rencontre la science-fiction? L’université Carnegie Mellon, de Pittsburgh en Pennsylvanie, vient de recruter une nouvelle réceptionniste, virtuelle, qui accueille les visiteurs dans le hall du campus.

Valerie, c’est son doux prénom, est un mannequin vêtu d’un tailleur et dont la tête a été remplacée par un écran d’ordinateur sur lequel s’affiche son visage. Le visiteur communique avec elle au travers d’un clavier, qui lui permet de l’interroger. La robot réceptionniste virtuelle (roboceptionist) dirige les visiteurs sur le campus, répond au téléphone, renseigne sur le temps. Elle va même jusqu’à raconter des potins sur le campus et son patron? En plus, elle a des états d’âme, éprouve « des difficultés à s’intégrer dans le monde des humains« , et deviendrait « grincheuse » avec le temps. Informatique et art dramatique Val est le fruit de deux années et demi de collaboration entre les départements informatique et art dramatique de l’université Carnegie Mellon, ce qui explique ce mélange détonnant de détection de mouvement et d’algorithmes de réponses par une intelligence artificielle dotée d’une personnalité propre, mais de perdante. Bien sûr, les capacités de Valérie sont encore limitées. Les questions sont à saisir au clavier et sa compréhension est réduite aux questions les plus simples. Mais les responsables du projet y voient un réel potentiel commercial. Du coup, après les délocalisations et l’outsourcing offshore, il nous vient à craindre la fin des hôtesses d’accueil humaines? même si elles sont remplacées par des écrans qui chantent et qui aiment Barbara Streisand ! Ah ! J’oubliais, Val est amoureuse? de Carl, le copieur du département robotique de l’université, comme vous l’expliquera avec humour le site de Valerie, Robocepsionist.