Microsoft : vers un licensing vraiment plus flexible dans l’UE ?

Microsoft licences UE

Dans le viseur de Bruxelles, Microsoft s’apprête à faire évoluer ses conditions de licence à l’échelle de l’UE. Qu’en attendre ?

Est-il plus complexe et/ou plus cher d’utiliser les logiciels Microsoft sur d’autres plates-formes qu’Azure ? Saisie de plaintes à ce sujet, la Commission européenne avait fini par ouvrir une enquête en début d’année. Dans la foulée, le groupe américain avait mis de l’eau dans son vin. Il s’était engagé à faire évoluer ses conditions de licence, tant pour ses partenaires que pour les clients finaux. Le voilà qui vient de communiquer plus en détail sur cette initiative.

Une date à retenir : le 1er octobre 2022. Sous la bannière Flexible Virtualization, Microsoft introduira plusieurs changements pour les clients titulaires de la Software Assurance ou d’une licence sur abonnement :

– Possibilité de développer des solutions à partir de leurs logiciels Microsoft et d’en externaliser l’hébergement, en dédié ou multilocataire

– Option de licence par cœur virtuel pour Windows Server (soumise à utilisation d’un nombre minimal de VM). Idéal quand on n’a pas accès à la configuration des serveurs physiques.

– Possibilité de travailler avec les partenaires CSP – initialement, ceux en facturation directe – sur des solutions « prêtes à l’emploi » à partir d’un catalogue de logiciels Microsoft

À la même date, il n’y aura plus besoin de licence additionnelle (add-on Virtual Desktop Application) pour virtualiser Windows 10 ou Windows 11 avec Microsoft 365. Cela concerne plus précisément les utilisateurs de Microsoft 365 F3, E3 et E5 dont l’appareil principal n’est pas sous une édition Pro de Windows.

À venir également, à plus long terme, davantage d’options avec engagement sur 1 ou 3 ans pour les partenaires CSP. Microsoft mentionne trois produits que la démarche englobera : Windows Server, RDS et SQL Server.

Photo d’illustration © KanawatTH – Adobe Stock