Mobile : plus de zones blanches en 2011 ?

Le secrétaire d’Etat à l’aménagement du territoire promet la couverture du territoire en téléphonie mobile 2G pour 2011. Elle était initialement prévue pour 2007

Quatre années de retard. Au lieu d’être complétée en 2007, comme prévu, la couverture du territoire en téléphonie mobile 2G est maintenant prévue pour 2011. Il reste en effet 364 communes à couvrir et Hubert Falco, secrétaire d’état à l’aménagement du territoire, a déclaré en faire sa « priorité ». « 80% d’entre elles devraient être couvertes en 2010, et les autres en 2011 » a- t-il ajouté.

Lors d’une conférence de presse tenue avec les opérateurs, l’Arcep et l’AMF, l’association des maires de France, ce 10 septembre, à Paris, le ministre a précisé que, pour parvenir à ce résultat, l’Etat versera sept millions d’euros, auquel s’ajoutera le fonds de compensation de la TVA pour les travaux à effectuer dans les collectivités locales. Les opérateurs, eux, contribueront à hauteur de 10 millions d’euros. Pour les communes, il s’agira d’assumer le prix du terrain.

Nouveau retard en perspective ? Ces sommes s’ajoutent donc aux 600 millions d’euros, partagés entre l’Etat, les collectivités locales et les opérateurs, prévues par la convention nationale de 2003, sur l’extension de la couverture du territoire en téléphonie mobile de deuxième génération. Elle avait été signée par l’association des départements de France, l’association des maires de France, l’Arcep et les trois opérateurs de téléphonie mobile. Elle a abouti à équiper 2763 communes.

Si 364 autres n’ont pas été couvertes, c’est parce que « c’est l’expérience qui fait que l’on s’aperçoit qu’un bourg n’est pas couvert, alors que l’on pensait qu’il l’était » a expliqué Alain Risson, rapporteur pour les tics à l’AMF. « Certaines volontés locales ont fait défaut. Elles n’avaient pas fait de la téléphonie mobile une priorité. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui » juge de son coté Hubert Falco.

Les opérateurs ont pour leur part souligné la longueur des délais sur le terrain. Franck Esser, P-dg de SFR, a même exprimé des craintes par rapport au nouveau planning. « Les délais pour installer un nouveau site sont inquiétants, par rapport à l’objectif de 2011 ».