NEC veut se défendre contre des OPA hostiles

Le géant de l’électronique japonaise fait savoir qu’il compte modifier ses statuts dans le but de décourager tout prédateur éventuel, dans un contexte de multiplication des OPA dans l’archipel nippon

Le groupe nippon compte ainsi proposer, lors de l’assemblée générale annuelle de juin, de porter de 3,2 à 7,5 milliards le nombre maximal d’actions nouvelles qu’il pourrait émettre.

Il souhaite également ramener de 40 à 20 le nombre maximal d’administrateurs. Quinze administrateurs siègent actuellement au conseil de NEC, dont le flottant est par ailleurs de 1,93 milliard d’actions environ. Un porte-parole de NEC a précisé que d’autres mesures seraient envisagées après que le gouvernement aura ce mois-ci établi une série de recommandations relatives à la défense contre les OPA hostiles. La semaine dernière, un autre conglomérat d’électronique, Matsushita Electric Industrial, avait fait part de son intention d’adopter une « pilule empoisonnée » destinée à dissuader tout candidat à l’OPA. Une telle clause permet aux actionnaires d’acheter des actions à un prix plus bas dans le cas d’une OPA hostile.