Succession de Ballmer : le Pdg de Ford tiendrait la corde

Selon AllThingsDigital, le Pdg de Ford Alan Mulally serait le mieux placé pour succéder à Steve Ballmer à la tête de Microsoft.

Selon le site AllThingsDigital, Alan Mullaly (68 ans), l’actuel Pdg de Ford, tiendrait la corde pour succéder à Steve Ballmer, le patron de Microsoft qui a annoncé son départ en août (Lire, Steve Ballmer, 5 questions autour d’un départ). Selon nos confrères, le dirigeant, à la tête du constructeur automobile depuis 7 ans, n’était à l’origine pas demandeur, mais s’intéresserait de plus en plus à la proposition du premier éditeur mondial.

Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, Alan Mullaly possède des attaches dans la région de Seattle, où se situe le siège de Microsoft : il y a travaillé plus de trente ans chez Boeing et y possède toujours une maison. Par ailleurs, Mullaly a conseillé récemment Ballmer, quand ce dernier cherchait à mettre sur pied une nouvelle structure de management pour Microsoft.

Plus tôt en septembre, le conseil d’administration de Ford a donné à Mullaly la possibilité de se retirer avant le terme prévu de son contrat, fin 2014.

Elop, juste un plan B ?

Suite à l’annonce, en août, du départ sous un an de Steve Ballmer, le cabinet de chasseur de têtes Heidrick & Struggles a été missionné pour lui trouver un successeur. Très tôt, le nom d’Alan Mullaly est apparu parmi les favoris.

Tout comme celui de Stephen Elop, revenu chez Microsoft à la faveur du rachat de l’activité terminaux de Nokia. Stephen Elop dirigeait Nokia depuis 2010. Lors de son retour à Redmond, il s’est vu confier de larges responsabilités au sein de la nouvelle organisation de Microsoft.

Les sources anonymes interrogées par AllThingsDigital semblent estimer que la candidature de Elop est désormais passée au second plan ; l’expérience d’Alan Mullaly dans le retournement d’entreprise aurait convaincu le comité spécial chargé de trouver un successeur à Steve Ballmer, un comité qui compte notamment Bill Gates dans ses rangs.

Selon les sources de nos confrères, les discussions seraient « sérieuses », même si Alan Mullaly n’aurait pas encore abordé la phase de négociation de son contrat avec son possible futur employeur.


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