UK: le gouvernement britannique aime Microsoft

Une étude de la Socitm révèle que le gouvernement et les administrations britanniques optent pour les applications Windows et a ses préférés en matière de partenaires

La

Society of IT Managers (Socitm) a révélé plusieurs phénomènes récurrents dans l’administration britannique. Tout d’abord, les administrations optent massivement pour les applications Microsoft Windows, en particulier sur les nouvelles installations. Ce mouvement prend sa source dans la migration des mainframes vers des environnements Windows. En 2000, 43% des systèmes installés tournaient sur des mainframes, 50% sur Unix et seulement 7% sur Windows. L’étude de Soctim révèle aujourd’hui une inversion de la tendance, avec 9% des nouvelles installations sur les mainframes, Unix stable et même en légère progression à 52%, et un bond de 29% sur les OS Windows. La tendance se retrouve plus forte encore dans l’automatisation de processus jusqu’à présent manuels. 84% des licences acquises concernent Windows, et le solde uniquement Unix. En matière de développement d’applications, l’étude révèle encore une fois une évolution inattendue. Les applications administratives, en dehors de la bureautique, sont très spécifiques, et faisaient l’objet de développements spécifiques internes, 19% en 2000, mais seulement 9% aujourd’hui. Ce qui permet à Soctim d’épingler certaines pratiques d’exclusivités fort peu commerciales. Sans citer de nom, l’étude révèle ainsi que deux sociétés seulement profitent de 85% des demandes informatiques des services sociaux. Quatre sociétés pour 91% de la gestion des taxes et trois pour 79% des systèmes électoraux. Une pratique exclusivement anglo-saxonne ? Rappelons qu’il y a deux ans, le gouvernement français, épinglé par la Commission européenne, a dû se fendre d’une directive administrative pour interdire de citer des technologies propriétaires dans les appels d’offre. Comme de citer par exemple un modèle précis de processeur à la marque Intel?