Vivendi Universal Games n’est plus à vendre

Trop peu d’offres convaincantes de rachat expliquent en partie ce retournement stratégique

Nouveau patron, nouvelle stratégie. La filiale jeux-vidéo de Vivendi Universal (VUG) a un nouveau directeur général, Bruce Hack, et une nouvelle stratégie de développement. Et la première mesure de la nouvelle direction est d’affirmer que VUG n’est plus à vendre.

Vivendi Universal souhaitait se séparer de cette branche en 2003 mais n’a jamais reçu de propositions de reprise satisfaisantes. Ce qui peut expliquer en partie ce changement de position. Avec la nouvelle direction, le discours est différent. VUG offrirait « une grande opportunité de croissance pour Vivendi (…) ». « C’est une affaire à laquelle nous pensons pouvoir ajouter une croissance substantielle », a expliqué Bruce Hack à Reuters. Et d’ajouter que Vivendi était prêt à investir pour favoriser la croissance de son ativité jeux vidéo. « Vivendi a de l’argent et il est clair qu’il en dépensera s’il y a des bonnes opportunités de croissance », a-t-il dit. Pourtant, l’année 2003 n’a pas été très heureuse pour l’éditeur. Les ventes du jeu tiré du film « Hulk » ont été décevantes et la sortie de « The Hobbit » (le Seigneur des Anneaux) n’a pas déchaîné les foules.