IaaS Microsoft Windows Azure : les réactions de Canonical, SUSE et OpenLogic

CentOS, SUSE et Ubuntu sont tous trois présents en standard dans le catalogue de machines virtuelles de Windows Azure. Leur support est assuré respectivement par OpenLogic, SUSE et Canonical.

Microsoft vient de transformer son cloud Windows Azure, qui pourra maintenant faire fonctionner des machines virtuelles. Cette plate-forme PaaS gagne ainsi une composante IaaS, ouverte à Windows, bien entendu, mais également à Linux. CentOS, SUSE et Ubuntu sont ainsi officiellement compatibles avec l’offre de Microsoft.

Ces trois OS seront supportés commercialement par des entreprises : OpenLogic dans le cadre de CentOS, Canonical pour Ubuntu et SUSE qui se chargera de son propre système.

Accroitre la flexibilité des entreprises

Les réactions officielles n’ont pas tardé à paraitre. Commençons par le partenaire historique de la firme de Redmond, SUSE. « En proposant SUSE Linux Enterprise Server dans le nuage, SUSE aide à accroître la flexibilité des entreprises et l’utilisation des ressources tout en réduisant les risques », explique Michael Miller, vice-président du marketing mondial et des alliances chez SUSE.

« Grâce à notre alliance avec Microsoft, nous sommes heureux d’offrir à nos clients communs la possibilité de profiter du plus grand nombre d’applications certifiées de tous les fournisseurs de Linux et de solutions robustes, comme SUSE Studio, pour développer et déployer les charges de travail Linux avec un paiement à l’usage sur Windows Azure. »

Répondre aux besoins des infrastructures mixtes

Paul Oh, responsable Business Development chez Canonical, fait un constat simple : « Beaucoup de développeurs et d’infrastructures IT utilisent à la fois Ubuntu et Windows. Au fur et à mesure de la migration des charges de travail vers le nuage, le fait de rendre Ubuntu disponible sur Windows Azure est de plus en plus pertinent. »

« Canonical et Microsoft ont travaillé ensemble afin de s’assurer qu’Ubuntu, système d’exploitation de premier plan pour le cloud, soit dès son lancement [sur Azure] testé, certifié et prêt pour les entreprises. »

L’open source doit rester une question de choix

Terminons enfin par Steven Grandchamp, CEO d’OpenLogic, pour lequel l’open source reste avant tout « une question de choix ». « Nous ne disons pas aux entreprises quels projets open source elles doivent employer. Au lieu de cela, nous leur donnons autant d’options que possible et nous les aidons à déployer ces logiciels avec succès, en toute sureté et en toute sécurité. »

« Microsoft fait un grand pas en avant en donnant aux développeurs de sites web et d’applications qui veulent exécuter leurs solutions cloud sur CentOS Linux le choix de le faire, ainsi que la possibilité d’obtenir un support de qualité commerciale à chaque étape. »

Crédit photo : © Microsoft


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