L’assureur Generali contrôle l’efficacité de ses services Web

L’assureur Generali se dote d’un outil de surveillance de ses applications Web sur sa plate-forme java. Le retour sur investissement serait effectif en six mois

Le groupe d’assurance italien (aquéreur de La Concorde, entre autres) se dote d’un outil de surveillance des performances de ses applications Web, en France. Il a sélectionné le

logiciel Introscope, édité par Wily Technology, éditeur spécialisé dans la gestion des performances des applications et filiale de CA (Computer Associates).

90% des dysfonctionnements sont repérables

D’après l’éditeur, l’outil développé en Java détecte en temps réel les transactions qui ne répondent plus, ainsi que la dégradation des temps de réponse lors des requêtes aux serveurs. Il identifie également l’origine des incidents.

Au total, ce sont 90% des dysfonctionnements qui sont repérés et corrigés, affirme l’éditeur.

Des tableaux de bord permettent de reconstituer les événements. L’outil envoie une alerte par e-mail si les temps de réponse s’allongent, ou si les seuils d’alerte définis sont franchis.

Voyage au c?ur de java

Jusqu’à présent, « il était impossible de voir à l’intérieur des applications Java, par manque d’outils de supervision permettant d’identifier les anomalies » témoigne Florian Cheval, ingénieur système à la DSI de Generali.

Résultat : impossible d’expliquer l’insuffisance des performances de certaines applications, des transactions qui n’aboutissaient pas et des milliers d’euros perdus.

Implémentation rapide

Les applications de Generali sont hébergées sur une plate forme J2EE Websphere (IBM), mutualisée pour l’ensemble du groupe, et accessibles aux courtiers et aux partenaires de l’assureur. C’est donc ici qu’a été implémenté Introscope, en deux heures, explique l’éditeur.

Et les résultats sont probants, confirme le client.

« L’indisponibilité de nos applications a été réduite jusqu’à quasiment 0%. Parfois il arrivait qu’une application soit indisponible plusieurs dizaines de minutes par jour. Maintenant, dans presque 90% des cas quand un problème apparaît nous savons que l’application est indisponible avant même que cela impacte les utilisateurs. Nous sommes en mesure de résoudre au moins 50% des problèmes auparavant insolubles et de corriger les 10 principales demandes SQL de chaque application, ce qui permet des temps de réponse plus courts » précise Florian Cheval.

Ce dernier estime que l’investissement a été rentabilisé en moins de 6 mois.

Au Royaume-Uni, un autre assureur, e-Sure, qui propose ses services en ligne, vient d’adopter cette solution.