Porno : les mauvaises e-fréquentations peuvent coûter cher…

Moins il est payant, plus le porno coûte cher. Le prix payé : mettre son PC à la merci de cybercriminels, d’après International Secure system Lab.

Moins c’est cher, plus c’est coûteux. La fréquentation des sites pornos à accès gratuit (la majorité d’entre eux), peut se révéler dangereuse pour leurs utilisateurs, révèlait ce 7 juin une étude d’ International Secure System Lab, un laboratoire de recherche sur les systèmes de sécurité. C’est le site internet de la BBC qui s’en fait l’écho.

Fréquentations vérolées

Ces sites se rémunèrent sur la publicité, et, donc, sur le trafic généré sur leurs pages ou celles de leurs clients, ainsi que sur la revente d’information sur les utilisateurs. Le problème, d’après l’étude, est que nombre de ces sites n’hésitent pas à recourir à des méthodes peu orthodoxes pour parvenir à leurs objectifs. Au programme, l’utilisation de scripts qui bloquent le bouton « back » du navigateur, pour empêcher l’Internaute de partir, ou encore des liens menant vers d’autres pages que celles annoncées. Autre astuce : opacifier les liens, en masquant l’URL de la page vers laquelle est dirigée l’Internaute.

Pour les chercheurs, ces pratiques constituent une « voie royale » pour la criminalité ‘high tech’ à la recherche de potentielles victimes. Et ce, d’autant que les Internautes ne font manifestement pas attention. Les chercheurs ont analysé leur comportement, en mettant sur pied des sites porno test. Bilan : près de la moitié des navigateurs utilisés par les visiteurs présentaient une faille permettant l’intrusion par un agent malveillant. Il n’y a pas que dans la vraie vie qu’il faut sortir protégé…