SI bancaires : peuvent beaucoup mieux faire

Les banques de détail devront faire un très sérieux effort pour adapter leur système d’information à la gestion multicanal des clients. Telles sont les conclusions d’une étude de l’Efma, sur 2005

Un client dépose 10 000 euros dans un DAB. Puis, il saisit le service client depuis son téléphone mobile, pour investir la somme. Aujourd’hui, cette opération est impossible dans trois banques sur quatre. En fait, 17% des établissements seulement actualisent en temps réel les informations concernant leurs clients, quel qu’en soit le canal dont elles proviennent. Pour les banques, cette actualisation représente maintenant un défi majeur et prioritaire. Mais ce n’est pas le seul, et le chemin reste long à parcourir pour adapter les systèmes d’information à la stratégie multicanal. Et les banquiers se fixent des objectifs ambitieux, pour dans trois ans. Telles sont les conclusion de l’ étude de l’Efma, l’association financière européenne de gestion et de vente, menée auprès d’une quarantaine d’établissements dans le monde, en 2005.

Archi canal Des quantités de données toujours plus importantes circulent dans des systèmes différents constatent les rapporteurs. Ce fonctionnement, bien évidemment, complexifie l’identification des opportunités de cross selling, le contrôle du ciblage des clients, ainsi que l’automatisation des supports des employés en première ligne commerciale. Il est donc indispensable de se doter d’une plate forme technique unifiée, concluent les banquiers interrogés. Et c’est ce que ciblent 83% d’entre eux, dans les trois ans à venir. Solution maison Le moment est donc venu de se reposer les sempiternelles questions : développements spécifiques ou solutions du marché ? Cette fois ci, les établissement prévoient d’évoluer vers des solutions du marché : le tiers d’entre eux dépendra principalement de logiciels standard. Une moitié, elle, mélangera solutions du marché et logiciels maison. Au delà de cette problématique, les banques comptent également se tourner vers l’architecture de services. Cette dernière devrait apporter et un calcul plus fin des coûts des services, et donc, d’une meilleure évaluation de la rentabilité des clients.:Rendez vous dans trois ans.