Bourse : Hewlett Packard ou attentats ?

Paris joue la prudence et termine en retrait avec la recrudescence des attentats, mais New York se redresse grâce aux bons résultats de HP

Secouée par les deux nouveaux attentats attribués à Al Quaïda à Istambul, la Bourse de Paris a réussi à réduire ses pertes en fin de séance, sans pour autant terminer en territoire positif. Le CAC40 perd 0,57% à 3.324,39 points.

New York a pourtant donné l’illusion d’encaisser l’annonce des attentats, mais a finalement cédé sous la pression en fin de séance, et terminé en territoire négatif. Le Dow Jones perd 0,73% à 9.616,42 points, et le Nasdaq 0,93% à 1.881,92 points, les résultats de HP n’ayant pas entraîné l’effet escompté. Si aux Etats-Unis les chiffres du chômage s’améliorent, ainsi que ceux des mises en chantier du bâtiment, l’indice de l’activité industrielle de la région de Philadelphie publié par la réserve fédérale risque de peser sur le moral des investisseurs : il recule de 28 points en octobre à 25,9 en novembre, alors que les analystes attendaient une progression, même légère. Alstom annonce le lancement d’une augmentation de capital de 300 millions d’euros, complétée d’une émission d’obligations subordonnées remboursables en actions de 900 millions d’euros. Le titre prend la tête de la Bourse de Paris et gagne 5,05%. Hewlett Packard joue à fond la carte de l’optimisme. Le groupe annonce un quatrième trimestre fiscal clos le 31 octobre supérieur aux attentes, avec un chiffre d’affaires de 19,9 milliards de dollars en hausse de 10%, et un bénéfice net de 862 millions de dollars. De quoi accompagner le discours optimiste des dirigeants d’HP (cf. notre information par ailleurs). Le conseil d’administration de Bull a opté pour une augmentation de capital de 44 millions d’euros. 33 millions d’euros seront garantis par des investisseurs privés, 7,5 millions pour NEC et France Télécom, 7 millions poour Axa Private Equity, 3 millions pour Debeka et 2 millions par Artemis, ainsi que 350 managers du groupe qui se sont engagés sur 6 millions d’euros. Quant à l’Etat, il ramènera sa créance de 490 millions d’euros à 10% de sa valeur (cf. notre information par ailleurs).