Hyperconvergence : Poujoulat privilégie les gains de performance

A la recherche de meilleures performances à coût constant pour son infrastructure, le groupe Poujoulat a choisi la solution HPE SimpliVity pour se lancer dans l’hyperconvergence. Explications avec Nicolas Boivin, son responsable Infrastructure.

Spécialiste des conduits de cheminée et des sorties de toit en inox, le groupe Poujoulat emploie 1 500 personnes dans 30 pays pour un chiffre d’affaires de 200 millions €.  Nicolas Boivin, son responsable Infrastructure, explique le choix d’une solution hyperconvergée.

Quel choix de solution avez-vous fait ?
Nicolas Boivin –  HPE SimpliVity  a permis une intégration parfaite des différents éléments matériels (CPU, stockage, réseau…). Tout le tuning est pré-packagé, garantissant la performance globale de tout l’environnement. Ce point est particulièrement important car nous disposons d’une petite équipe pour gérer l’ensemble des infrastructures informatiques du groupe.

Quel(s) gain(s) avez-vous réalisé avec le déploiement d’une architecture hyperconvergée ?
Nicolas Boivin – Nous avons désormais un PRA/ PCA performant et fiable, ainsi qu’un puissant mécanisme de sauvegarde intégré à l’offre. Economiquement parlant, pour le même coût que notre ancienne architecture traditionnelle, nous avons bénéficié de plus de ressources matérielles (+100% RAM, +40% CPU, +40% stockage) et d’une infrastructure full SSD. De plus, grâce à une intégration simple, le temps passé par notre équipe technique a été réduit par rapport aux anciens projets. Pour finir, nous avons pu également économiser 4 CPU sur nos licences VMware.

Comment s’est traduit la diminution de la complexité ?
Nicolas Boivin – L’intégration des équipements a été très simple et rapide : seulement 2 nœuds à installer dans chacune de nos deux salles. Une demi-journée a suffi ! Grâce à la réalisation d’une maquette, quelques mois auparavant (les pré-requis réseaux étant déjà prêts), la mise en production et la migration de toutes les VM (130 au total) n’a duré qu’une semaine ; elle s’est faite à chaud, en pleine journée. La prise en main de l’outil est extrêmement simple puisque toute l’exploitation se fait sur une interface déjà connue par les techniciens – à savoir Vcenter – l’adhésion est donc très rapide .

Quel a été impact sur la maintenance ?  
Nicolas Boivin – Nous disposons d’un point de contact unique pour la déclaration d’incidents, qu’il s’agisse de matériel ou de logiciel. A ce jour, nous n’avons pas eu d’incident à déplorer : et donc nous n’avons pas pu tester le support technique.

Quelles sont les limites de la solution ? Quelles questions se posent en termes d’évolutivité par nœuds (« scalibility »)?
Nicolas Boivin – Une des questions qui pourrait se poser concerne la compatibilité, à l’avenir, de ces environnements avec certains éditeurs. Sera-t-elle assurée et garantie ? .

Est-ce que des systèmes « classiques » auraient été préférables ?
Nicolas Boivin – Depuis un an que notre infrastructure HPE SimpliVity est en place, nous n’avons pas eu à la comparer à notre ancienne infrastructure traditionnelle. Pour de larges équipes IT qui comptent des experts dans leurs domaines précis (par exemple, dans le stockage SAN),  j’imagine qu’elles peuvent préférer maîtriser, superviser et personnaliser elles-mêmes leurs équipements, en étant capables de suivre l’évolution des firmware. Ce n’est pas notre cas.