IBM présente la version 6.0 de Websphere Application Server

En insistant sur son ouverture -références très appuyées à J2EE 1.4 et à Eclipse (Open Source) – Big Blue inscrit aussi le futur Websphere et sa vaste panopolie d’outils dans sa stratégie « on demand »

Pas question de rester les bras croisés face à la montée de challengers comme JBoss… Après Websphere Application server, voici les points forts de ce qui doit devenir l’une des plates-formes clés des « webservices » ou des architectures orientées services (SOA).

Selon le cabinet d’études IDC (05/2004), Websphere Application Server se place au premier rang des serveurs d’applications [dans le monde, a priori]: sa part de marché serait de 29,2%, en augmentation de 6% par rapport à 2003, devant BEA avec 19,4 (qui a progressé de 4%). Le Gartner Group est encore plus enthousiaste! La part de marché d’IBM serait de 41% en 2003, contre 36% en 2002. Mais de quoi parle-t-on au juste? IBM cite également une étude sur le « marché de l’intégration » d’où il ressort que Big Blue est toujours en tête devant Tibco, WebMethods et BEA. Lors d’une présentation à Paris de la version 6.0, « qui devrait être disponible avant la fin de l’année« , IBM France a mis en avant ses points forts : il s’agit d’une « architecture de référence » visant à l’intégration des processus d’applications, intégration de plus en plus poussée. Les nouvelles fonctionnalités de l’infrastructure logicielle Websphere doivent permettre d’accélérer les développements ainsi que les déploiements, en optimisant les ressources existantes. Le gain TCO (total cost of ownership) serait de 30%. Parmi les principaux atouts, on retient que cette V 6.0 (au prix non encore public) détecte automatiquement les problèmes, allant des simples baisses de tension électrique aux catastrophes naturelles (!): le système procède alors automatiquement à des sauvegardes, puis automatise également la restauration. Ainsi, « l’Automatic computing » permet « aux infrastructures IT de s’autogérer grâce à un matériel et des logiciels qui se configurent, se rétablissent, s’optimisent et se protègent tout seuls« . A noter l’intégration des nouvelles fonctions comme le « drag and drop » (faire glisser un document avec la souris). Et deux outils de développement WS-Security (qui authentifie les communications entre services Web) et WS-Transactions (qui assure la cohérence des transactions de ces mêmes services Web). ( A suivre )