Kodak cède ses brevets à un consortium américain

1100 brevets de Kodak passent dans le giron d’un consortium, lequel les livrera sous licence à une douzaine de grandes sociétés IT.

Eastman Kodak Company, en pleine déroute, vient de vendre 1100 brevets à un consortium composé d’Intellectual Ventures (Seattle) et de RPX Corporation (Californie).

Ces brevets, tous liés au monde de l’imagerie numérique, sont cédés pour un total de 525 millions de dollars. C’est nettement moins que ce qu’espérait la firme, qui tablait sur un montant maximum de 2,6 milliards de dollars.

Toutefois, le principal serait accompli, explique ITespresso.fr. Les créanciers avaient en effet posé comme condition la cession de ces brevets pour au moins 500 millions de dollars.

Ils devraient donc se montrer plus confiants pour accompagner le redressement de Kodak qui devrait sortir du rouge dans le courant du premier semestre 2013.

La distribution des brevets, déjà assurée

Dans un communiqué, Kodak précise que l’accord financier met un terme aux litiges juridiques qui l’opposaient aux deux entreprises (Intellectual Ventures et RPX) en matière d’exploitation de propriété intellectuelle.

Néanmoins, le plus important se jouerait en coulisse, selon TechCrunch.

Moyennant une contribution financière destinée à régler la transaction, les nouveaux propriétaires seraient prêts à monter un système de distribution de licences à une douzaine de grands acteurs de l’IT : Adobe, Amazon, Apple, Facebook, Fujifilm, Google, HTC, Huawei, Microsoft, RIM, Samsung et Shutterfly.

Crédit photo : © Kromosphere – Fotolia.com


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La visioconférence fait ses preuves. Les solutions « immersives », où l'on visualise ses interlocuteurs en taille réelle, enrichissent la communication. Des décisions peuvent être prises. Car la visioconférence restitue, de mieux en mieux, la partie non verbale de la communication, laquelle représente 80 % de la communication. Du reste, « 88 % des dirigeants constatent qu'une incompréhension, lors d'échanges, peut être très pénalisante », observe Arlid Ulfeng, directeur Ingénierie de la BU Systèmes de téléprésence de Cisco. À noter ici en démo, le lancement d'une vidéo de « réalité augmentée » (provenant d'un éditeur tierce-partie) et l'insertion en 'live' d'une tablette iPad 2 d'Apple, ce qui a requis des développements spécifiques. « Bien que le système d'exploitation iOS d'Apple présente des limitations, on arrive à un résultat de qualité relative (par rapport à un système dédié). Et cela même s'il n'est guère possible de lancer plusieurs applications simultanément, car l'OS peut “tuer” certaines applications », observe Arnaud Caigniet, responsable produit, un Breton d'origine, désormais installé ici à Oslo. Pour l'animation de ces sessions “immersives”, qui peuvent être enregistrées, le modérateur dispose du mode 'touch screen', d'un accès partagé aux documents (“show & share”) ; d'un système de réservation de la réunion, avec envoi d'invitations - le tout étant multilingue.