Piratage : Microsoft met à jour son système WGA pour XP Pro

La firme de Redmond ajoute des clés d’activation pirates dans sa liste afin de mieux repérer les versions non-officielles de Windows XP Pro

Le programme de Microsoft appelé Windows Genuine Advantage (WGA) demande aux utilisateurs des OS Windows de valider leur copie pour accéder aux services de la firme. Par cette méthode, l’éditeur cherche à lutter

contre le fléau des copies pirates de l’OS, principalement de la gamme XP Pro, encore très répandue en entreprises.

Une politique menée tambour battant qui a conduit les services du géant à intégrer aujourd’hui de nouvelles clés ou codes d’activation pirates afin de mieux les reconnaître. Alex Kochis, directeur du groupe Microsoft Genuine Windows commente la mesure : « Cette mise à jour de WGA inclut les dernières validations récentes d’enregistrement des produitsdont les clés récemment dérobées ou improprement utilisées. Elle ne concerne que les utilisateurs travaillant sur Windows XP Pro ».

L’éditeur renforce donc ses mesures de contrôle contre ceux qui ne paieraient pas la licence officielle de XP, l’OS le plus populaire de la firme. Les nombreux utilisateurs de licences pirates (notamment dans les entreprises…) qui étaient passés entre les mailles du filet risquent donc d’avoir une mauvaise surprise.

Si WGA détecte que la licence n’est pas valide, Windows affichera un message explicite lors du redémarrage de la machine et supprimera l’éventuel fond d’écran sur leurs moniteurs. Ce message sera également présent constamment dans la zone de notification. Pas sûr que cela suffise à convaincre les entreprises à régulariser leurs licences… Selon le dernier bilan de la BSA (Business Software Alliance), le taux de piratage en France tourne autour des 40%.

Rappelons que la mise à jour de WGA est, en principe, installée de façon automatique si l’option Automatic Updates est activée …

Dans la même veine, les responsables confessent que Windows XP Pro serait l’OS préféré des pirates, très loin devant Vista. Une attitude logique puisqu’en règle générale les hackers s’attaquent au plus grand nombre pour que leurs attaques fassent le plus de dégâts.