Siemens tire un trait définitif sur son activité mobiles

Le conglomérat allemand parachève la vente de son activité mobile au taïwanais BenQ

Le géant allemand de l’électronique , Siemens,se sépare définitivement de sa branche malade de téléphonie mobile. Selon Les Echos, le constructeur s’apprête à payer 255 millions de dollars au fabricant taïwanais BenQ.

« Siemens et l’administrateur judiciaire de BenQ ont trouvé un accord suite à des discussions entamées en 2006. Siemens va effectuer un paiement brut de 300 millions d’euros. La dépense nette, après prise en compte de créances revenant au groupe, sera de 255 millions d’euros« , explique le groupe allemand.

Cet ultime épisode constitue l’épilogue d’une histoire débutée en 2005. A l’époque, Siemens, confronté au déficit chronique de ses activités mobile s’était trouvé dans l’obligation de trouver un repreneur pour sa branche malade. Si au départ, l’américain Motorola était pressenti pour rependre l’activité, s’est au final le taïwanais BenQ (ex-filiale d’Acer) qui avait fini par l’obtenir. Le montant de cet achat ne sera jamais révélé. L’activité mobile de Siemens devenait ainsi BenQ Mobile.

BenQ Mobile souhaitait atteindre la stabilité financière de son activité à la fin de l’année 2006, notamment grâce à la simplification de toutes les structures opérationnelles de la société afin d’optimiser son efficacité. Le géant asiatique voulait réussir là où Siemens avait échoué. Sa tentative s’est transformée en fiasco général.

Le rachat de l’activité n’avait pas entraîné de redressement spectaculaire. Une situation dont les salariés ont été les premières victimes. Plus de 3.000 employés s’étaient ainsi retrouvés au chômage. La branche allemande du BenQ avait fini par déposer le bilan.

Début 2007, BenQ Mobile, faute de repreneur, était démantelé, scellant ainsi un double échec. Celui du conglomérat allemand ainsi que celui du racheteur taïwanais.