ZoneAlarm veut aller plus loin que le Firewall

L’éditeur CheckPoint Software ne fait pas que du gratuit. En restant fidèle à ses atouts, il lance une solution complète de sécurité

La version gratuite du Firewall de Zone Alarm Pro 2009 est déjà disponible en téléchargement. Auparavant développée par ZoneLabs, la formule est désormais reprise par CheckPoint Software. Reste que l’éditeur poursuit son offre avec une suite de sécurité complète.

Au menu, un Firewall, antivirus, antispam et autres solutions de sécurité pour l ‘Internet Security Suite 2009. D’entrée, John Gable, le directeur de la division consommateurs de CheckPoint Software annonce la couleur : « Les attaques dites traditionnelles ont peu évolué, toujours sous les mêmes formes avec les virus, rootkits et autres spywares. Mais cela est devenu un business très profitable alors que d’un autre côté, les consommateurs trouvent, à peu de choses près, la sécurité ennuyeuse.Il poursuit,les nouvelles menaces visent désormais les navigateurs. Elles représentent maintenant un tiers des attaques. Nous vivons là un véritable changement« .

Pour cela, l’éditeur propose son ForceField, un outil de virtualisation du navigateur pour mieux lutter contre les menaces du Web. Une technique adoptée par Check Point depuis 2007 pour son logiciel de sécurité, qui se focalise sur le navigateur, porte d’entrée principale d’attaques en nombre. Une solution vendue séparément au tarif de 30 € à partir du mois de juin prochain.

L’éditeur prend donc en compte les nouvelles menaces mais joue aussi sur son image et sa place de choix sur le marché de la sécurité-100 millions d’utilisateurs selon des documents internes-pour lancer des solutions complètes de sécurité. Une conduite clairement offensive même si les dirigeants de ZoneAlarm reconnaissent que la prévention reste leur ligne directrice en matière de défense.

D’autant que l’éditeur israélien propose désormais une version française qui va s’ajouter à l’anglais, japonais, allemand, espagnol et allemand, histoire de toucher un public plus large. La société admettant que 60 % des ses clients sont basés aux Etats-Unis.

A la loupe, on notera la réelle volonté de simplifier l’interface pour plus de compréhension et le sentiment que l’utilisateur « gère » sa sécurité pleinement. Il peut donc éditer les programmes qu’il désirera bloquer ou non. Côté antivirus, rien de très nouveau au niveau technologique. L’éditeur admet que le moteur qu’il utilise pour ZoneAlarm est très similaire à celui de Kaspersky.

Côté prix, ZoneAlarm reste dans les clous et propose dès à présent la suite à 70 € , l’Antivirus et Firewall étant lui à 40 €. Qui sait, peut être, une idée cadeau pour Noël.