Dans l’informatique, le CDI est encore synonyme de stabilité

Dans l’IT, les ruptures de contrats à durée indéterminée (CDI) dans la première année sont relativement faibles. Une situation qui contraste avec la tendance générale, selon la Dares.

Selon les chiffres que vient de publier la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), les ruptures précoces de contrat à durée indéterminée (CDI) sont relativement faibles dans les « activités informatiques et services d’information ».

« Le CDI est la forme largement dominante de la relation de travail entre un employeur et un salarié », en France, observe la Dares. « Il n’est pas forcément synonyme de stabilité de la relation d’emploi » pour autant, ajoute l’organisme public. Dans l’informatique, cependant, la probabilité qu’un CDI soit rompu avant son premier anniversaire est moins importante que dans d’autres secteurs (hébergement et restauration, activités spécialisées, scientifiques et techniques…).

Des embauches en CDI « fréquentes et stables » dans l’IT

Tous secteurs confondus, 36,1% des CDI conclus en 2011 (+2,5 points par rapport à 2007) ont été rompus dans les douze premiers mois. Et ce en raison d’une démission, d’une fin de période d’essai, d’un licenciement ou d’une rupture conventionnelle. Dans l’informatique, les ruptures de CDI dans la première année ont atteint 26,4% sur la période, dont 12,8% à la fin d’une période d’essai et 9,3% lors d’une démission. Autre constat : le taux d’entrée en CDI, « qui rapporte le nombre annuel d’embauches en CDI à l’emploi salarié annuel moyen », a atteint 19,3% en 2011 dans les « activités informatiques », contre 11,1% pour l’ensemble de l’économie. Dans l’informatique, les embauches en CDI sont donc « fréquentes et stables », commente la Dares.

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