5G : Orange choisit Nokia et Ericsson

Le réseau 5G d’Orange sera construit par Nokia et Ericsson, déjà fournisseurs des réseaux 2G/3G/4G de l’opérateur historique.

C’est officiel : Nokia et Ericsson seront  les fournisseurs d’Orange pour déployer son réseau 5G.

 

Les deux équipementiers vont se partager le marché selon la répartition  géographique actuelle en cours sur les réseaux 2G/3G/4G : à Nokia les régions Ouest et Sud-Est tandis qu’Ericsson équipera  les régions Ile de France, Nord-Est et Sud-Ouest.

L’opérateur historique ne fait aucune mention de Huawei dans sa communication. 

Lors de sa présentation des voeux à la presse le 23 janvier, Stéphane Richard, son P-DG- avait indiqué : « Je suis contre l’exclusion de Huawei » en évoquant les pressions de Donald Trump pour exclure l’équipementier chinois des futurs réseaux 5G, en particulier en Europe. 

Huawei…hors jeu pour la 5G d’Orange

Favorable à l’édiction de règles européennes, le patron d’Orange avait néanmoins espérer que celles-ci ne conduisent pas à « une exclusion de fait des Chinois et notamment de Huawei sur la scène européenne qui, je pense, serait contraire aux intérêts de l’Europe et par ailleurs poserait des problèmes importants à la plupart des opérateurs européen. »

L'annonce du choix d'équipementiers européens intervient au lendemain de l’approbation, d’une
"boîte à outils commune" par l'UE, soit une série de mesures de nature stratégique et technique à appliquer pour le déploiement des réseaux 5G.

Ces mesures sont censées poser la « base d’une approche coordonnée », à condition d’être combinées de manière appropriée. La Commission propose, à cet effet, plusieurs options. Elle en évalue le degré d’efficacité, le coût et la durée d’implémentation.

Les États membres sont appelés à mettre en place les mesures adéquates d’ici au 30 avril 2020… s’ils ne l’ont déjà fait.

Bruxelles rappelle que l’implémentation de la plupart des mesures techniques peut être réalisée dans le contexte de la transposition du Code européen des communications électroniques.

Et d’insister sur la nécessité de stratégies multifournisseurs, même au risque d’un accroissement de la surface d’attaque.