AlmaLinux : feu vert du CERN et de Fermilab

AlmaLinux, une distribution dérivée de Red Hat Enterprise Linux, obtient le vote de confiance de communautés scientifiques européennes et américaines.

AlmaLinux monte en puissance au sein de communautés scientifiques européennes et américaines partenaires dans la physique des particules.

Le CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, et le Fermilab, laboratoire spécialisé dans la physique des particules des hautes énergies aux États-Unis, lui apportent leur caution officielle.

A l’issue de discussions engagées avec leurs communautés de chercheurs et d’autres parties prenantes, les deux organisations ont en effet annoncé proposer dorénavant AlmaLinux comme distribution Linux standard pour des expériences menées dans leurs installations respectives.

« AlmaLinux a récemment gagné du terrain au sein de la communauté en raison de son cycle de vie long pour chaque version majeure, du support étendu de son architecture, du cycle de publication rapide, des contributions de la communauté en amont et du support des métadonnées issues d’avis de sécurité », ont indiqué les laboratoires de recherche. « Lors des tests, [l’OS] s’est avéré parfaitement compatible avec d’autres rebuilds et Red Hat Enterprise Linux » lui-même, ont-ils ajouté par voie de communiqué.

AlmaLinux ne remplace pas RHEL

Système d’exploitation libre d’entreprise, AlmaLinux est une distribution gratuite d’accès, conçue pour une stabilité à long terme et dérivée de Red Hat Enterprise Linux (RHEL).

La confiance que lui apportent le CERN et le Fermilab ne se traduit pas par une exclusivité, cependant. Les deux organisations continueront également d’utiliser Red Hat Enterprise Linux pour certains services et applications au sein de leurs laboratoires.

Aussi, le support de Scientific Linux 7, du côté du Fermilab, et de CERN CentOS 7, pour le centre européen, continuera d’être assuré jusqu’en juin 2024.

L’initiative est lancée moins de deux ans après l’annonce du renforcement de la collaboration entre les deux laboratoires de physique des particules concernant le LHC à haute luminosité (HL-LHC). Un mémorandum d’accord ayant précisé les contributions techniques du laboratoire américain au projet.

(crédit photo de une : Jody Art via Visualhunt.com / CC BY-NC-ND)