BMC Software racheté 6,9 milliards de dollars par des fonds d’investissement

Sous la pression du fonds spéculatif Elliott Management, BMC Software a accepté d’être racheté par un groupe d’investisseurs piloté par Bain Capital et Golden Gate Capital.

Référence mondiale du logiciel de gestion des services métiers, BMC Software a confirmé lundi 6 mai avoir accepté l’offre de rachat de 6,9 milliards de dollars présentée par un groupe d’investisseurs piloté par les fonds Bain Capital et Golden Gate Capital.

Selon les termes de l’accord, les investisseurs, parmi lesquels Insight Venture Partners et le fonds souverain de Singapour GIC, verseront 46,25 dollars en numéraire par action. Par conséquent, la prime ne dépasse pas 2% par rapport au cours de clôture du titre BMC vendredi 3 mai 2013…

En revanche, elle est de 14% par rapport au cours du 11 mai 2012, la veille du jour où les marchés apprenaient que le fonds spéculatif Elliott Management – qui détient 9,6 % de BMC – faisait campagne en faveur de la cession des activités de l’éditeur.

BMC Software va-t-il quitter la Bourse ?

Sans surprise, Elliott Management a « applaudi » une opération permettant de « maximiser la valeur pour les actionnaires ». Faute d’offres supérieures proposées dans les 30 jours, l’opération soutenue par le conseil d’administration du groupe texan du logiciel de Business Services Management (BSM), devrait être bouclée avant la fin de l’année. Par ce biais, BMC Software quitterait alors la Bourse.

« Devenir une entreprise non cotée apportera davantage de flexibilité et nous mettra en position d’investir plus stratégiquement », a déclaré par voie de communiqué le PDG de BMC Sofwtare, Bob Beauchamp.

De son coté, Ian Loring, directeur général chez Bain Capital, a précisé les motivations du fonds d’investissement : « BMC est le seul fournisseur de logiciels d’entreprise qui peut aller du mainframe au mobile avec des solutions qui permettent de réaliser de véritables innovations métiers et d’optimiser la gestion des opérations ainsi que la productivité des employés. »

Si les investisseurs se sont déclarés « impatients de travailler avec la direction et les collaborateurs de BMC pour mettre en oeuvre de nouvelles stratégies de croissance », ils n’ont pas détaillé leur plan. Celui-ci passera-t-il par des coupes sombres et réductions de coûts ?


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