Cadres sup : la norme est aux ‘niveaux de crise’

Chez les cadres supérieurs des entreprises, les données s’accumulent, augmentant singulièrement la quantité de prises de décisions et la complexité de ces dernières. Les niveaux de crise deviennent la norme?

La quatrième étude annuelle de Teradata auprès des cadres supérieurs d’entreprises confirme la tendance à l’accumulation des données, des décisions et de leur complexité. Le spécialiste des

data warehouse a interrogé des cadres supérieurs d’Amérique du Nord, dont la majorité (61%) évoluent dans des entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse le milliard de dollars. Premier constat générique, l’augmentation des volumes de données est une constante pour toutes les entreprises. 97% à 100% des cadres interrogés sont venus le confirmer. Mais le phénomène s’accélère. 59% d’entre eux ont indiqué que ce volume a doublé, et même triplé, en 2005 ! Dans ces conditions, pour 71% des cadres, la quantité quotidienne des décisions a augmenté. Et pour 98% d’entre eux, les décisions restent complexes. Mais, aidés par des outils de prise de décision, « les cadres commencent à faire face« , confirme Bob Fair, directeur marketing de Teradata. 57% des cadres qui se déclaraient ‘noyés’ sous les données commenceraient à surnager?. Pas de surprise, en revanche, sur la solution à adopter pour faire face : le principal artisan de cette amélioration est bien évidemment l’utilisation d’outils d’analyse plus performants et l’accès plus rapide à l’information, ainsi qu’une expérience plus poussée. Rapidité est l’un des maître-mots de cette étude. Les meilleures décisions seraient prises par les cadres qui disposent d’un accès rapide à l’information, à l’historique des données clients, aux données détaillées et à l’intégration des systèmes. La réaction est alors plus rapide. L’entreposage de données améliorerait la rentabilité, la productivité et la croissance à long terme de l’entreprise, pour 90% des cadres. Ainsi que le service client et l’expansion de la clientèle pour 80% des cadres cités. Les niveaux de crises liés à la décision sont des plus élevés. L’étude a confirmé que pour 80% des cadres supérieurs une prise de décision médiocre influe d’abord sur le profit de l’entreprise, mais aussi sur son chiffre d’affaires, sa réputation, son service client et le maintien de ses marges bénéficiaires. « La tendance sur quatre ans démontre clairement que l’explosion de la quantité de données et de la prise de décision ne sont pas des phénomènes éphémères. La capacité à prendre plus rapidement des décisions plus judicieuses constitue désormais une nécessité cruciale pour l’entreprise« .