Croissance robuste pour les mobiles, LG prend la 4e place

Le sud-coréen se voit même à la première place mondiale

Malgré un contexte économique incertain, le mobile ne connaît pas la crise. Au premier trimestre de cette année, les ventes mondiales ont progressé de 14% par rapport à la même période de 2007. C’est la meilleure performance enregistrée par le secteur depuis plus d’un an.

« Le volume des ventes mondiales de combinés continue de progresser à un rythme robuste », a déclaré Neil Mawston, analyste chez Strategy Analytics.

Cette croissance vigoureuse a d’abord profité aux deux leaders du marché : Nokia et Samasung, particulièrement bien présents dans les marchés émergents. Selon IDC et Strategy Analytics, ces deux fabricants ont connu une croissance deux fois plus importante que celle enregistrée par l’ensemble du secteur.

Nokia a écoulé 115,5 millions de combinés, soit une hausse de 27%. Sa part de marché atteint 39%, en hausse de trois points sur un an mais en baisse d’un point sur un trimestre.

Samsung consolide sa deuxième place avec 46,3 millions de téléphones écoulés, autant qu’au trimestre précédent.

Les ventes de mobiles de l’américain Motorola sont encore en forte baisse : -39% à 27,4 millions. L’ancien numéro deux est désormais sous la menace de LG qui a pris la 4e place à Sony Ericsson.

Le sud-coréen a écoulé 24,4 millions d’appareils au premier trimestre et affiche ses ambitions.« Notre principal concurrent est Nokia. Rien n’est immuable. Il n’est pas impossible de le battre un jour. Nous espérons bientôt gagner le quatrième rang mondial dans les téléphones mobiles et la troisième place d’ici à 2010 »,indique Dominique Oh, vice président.

Sony Ericsson souffre de son positionnement plutôt haut de gamme avec une croissance très faible de ses ventes (+2%) à 22,3 millions.

Si les marchés émergents permettent au secteur d’afficher une nouvelle fois une croissance à deux chiffres, le reste de l’année pourrait être plus tendu. « Le revenu disponible (des ménages) s’érode avec la flambée des prix du fioul et de l’alimentation, tandis que les craintes concernant les marchés financiers mondiaux et le ralentissement de la croissance invitent à la prudence pour les mois à venir », a ainsi souligné Ramon T. Llamas, analyste chez IDC, dans un communiqué.