Freescale commande les périphériques en 3D

Piloter un téléphone mobile, un baladeur MP3, ou même une manette de jeu à partir des seuls mouvements de l’utilisateur, le gadget devient réalité industrielle avec le capteur trois axes de Freescale

À la base des appareils électroniques, il y a des composants dont la programmation vient au service des utilisateurs. Et lorsque l’industrie s’intéresse aux mouvements physiques dans l’espace de ces derniers, cela donne le capteur MMA7260Q de Freescale.

L’industrie des périphériques de l’électronique grand public cherche à regrouper un maximum de fonctionnalités dans des appareils dont l’espace est de plus en plus réduit. Une des solutions qui pourraient être retenues prochainement pourrait consister à remplacer les claviers et autres systèmes de touches pour commander les appareils par la saisie de leurs mouvements dans l’espace. La solution proposée par Freescale est un système micro électronico mécanique de faible gravité sur trois axes, destiné au marché de l’électronique grand public portable. Elle permet aux concepteurs de ces périphériques de repérer l’évolution de l’appareil dans l’espace, ainsi que de détecter un niveau de ‘force G’ par l’amplitude du mouvement. Cette solution est originale à plus d’un titre, tout d’abord par les perspectives qu’elle ouvre en termes d’usage simplifié des périphériques, mais aussi pour l’industrie par sa capacité à réduire les composants, et même à réduire la consommation en termes d’énergie et de dissipation de chaleur. On pourra donc très rapidement assister de visu à une utilisation de périphériques mobiles, comme un baladeur numérique ou un téléphone, simplement piloté par des mouvements de l’appareil dans la main de son utilisateur. Un coup à droite pour prendre la communication, un coup à gauche pour la couper, en haut pour augmenter le son, en bas pour prendre la photo? Non, pas pour la photo ! Plus de succès que les contacteurs à niveau ?

L’idée n’est pas nouvelle, mais les premières expériences de commande par orientation dans l’espace du périphérique ont laissé dubitatif les utilisateurs. On retrouve ces systèmes sur des jouets, ça marche parce que c’est ludique, mais pour l’utilisation professionnelle, on repassera ! Plus tôt dans le temps, l’expérience a été tentée sur des manettes de jeux, fixées sur le poignet ou tenues dans la main de l’utilisateur, et qui réagissaient en fonction des mouvements. Là encore, expériences sans suite tant le résultat décevait ! Aujourd’hui, le composant proposé par Freescale est autrement plus sérieux. Il ne s’agit plus d’un niveau au mercure placé dans le périphérique, mais bien d’un composant électronique. Les premiers produits qui adopteront le composant révèleront l’intérêt de la solution proposée.