Les grandes entreprises maintiennent leurs investissements informatiques… malgré la crise

Si les professionnels continuent à investir dans leurs systèmes d’information, ils se concentrent sur l’optimisation de l’infrastructure existante.

Micro Focus, un éditeur axé sur les solutions de gestion, de test et de modernisation des applications, dévoile les résultats d’une étude menée en coopération avec CFO Research Services. Celle-ci porte sur les impacts financiers de la crise économique sur les investissements IT des grandes entreprises.

Deux cents directeurs financiers ont été interrogés. Ces derniers travaillent dans de grandes entreprises (chiffre d’affaires compris entre 500 millions et 10 milliards de dollars), situées en Europe, aux États-Unis et en Asie. Plusieurs points de cette étude sont intéressants.

Bonne nouvelle, 58 % des professionnels ont mis en œuvre les projets prévus. Toutefois, 39 % préfèrent attendre des jours meilleurs. 45 % des personnes interrogées considèrent que l’informatique est un élément générateur de valeur pour l’entreprise. De plus, 71 % admettent que les actifs IT joueront un rôle important au sortir de la crise. Toutefois, 79 % des personnes interrogées admettent que le retour sur investissement des projets IT est difficile à mesurer.

« Les conclusions de l’enquête mettent en lumière la position des directeurs financiers vis-à-vis des dépenses informatiques, qui exprime une nette tendance à investir dans les systèmes d’information existants. Une volonté qui révèle que les entreprises se préparent à modifier et moderniser leur SI, délaissant les scénarios de création ou de développement de nouveaux systèmes, jugés inappropriés en temps de crise », résume Micro Focus.

Cette stratégie, qui consiste à mettre l’accent sur les systèmes d’information existants, permettra de réduire les coûts et d’accroitre l’efficacité. Si nous pouvons nous réjouir de cette volonté de mieux exploiter les ressources disponibles, cette orientation aura un impact important sur les fournisseurs de matériel et de logiciels.

Il est à craindre que cette volonté d’optimisation (qui sort largement du cadre des seuls systèmes d’information) ait également un impact notable sur les partenaires (en particulier les PME et TPE) qui gravitent autour de ces grandes entreprises.