OpenAI ouvre son premier bureau en Asie au Japon

OpenAI ouvre son premier bureau en Asie à Tokyo. Quelques jours après l’annonce d’un investissement massif de Microsoft, son premier actionnaire, au Japon.

OpenAI poursuit sa politique d’expansion internationale. Après l’ouverture d’un bureau à Londres, puis à Dublin sur le continent européen, c’est à Tokyo que l’inventeur de ChatGPT va s’implanter pour « attaquer » la zone Asie.

« Nous avons choisi Tokyo comme premier bureau asiatique pour son leadership mondial en matière de technologie, sa culture de service et sa communauté favorable à l’innovation .» indique OpenAI sur son blog.

 

Le bureau sera dirigé par Tadao Nagasaki, ancien patron d'AWS au Japon. Il devrait compter entre 10 et 20 salariés d'ici la fin de l'année, selon ses déclarations à Bloomberg news, évoquant 2 millions d'utilisateurs actifs hebdomadaires d'OpenAI au Japon.

Tadao Nagasaki, ancien dirigeant d'AWS au Japon,  pour diriger OpenAI

Et la start-up n'arrive pas les mains vides. « Nous publions un modèle personnalisé GPT-4 optimisé pour la langue japonaise qui offre des performances améliorées dans le texte japonais et fonctionne jusqu'à 3 fois plus rapidement que GPT-4 Turbo.» indique-t-elle.

OpenAI évoque aussi ses clients locaux comme  Daikin, Rakuten et Toyota Connected «  qui utilisent ChatGPT Enterprise pour automatiser des processus commerciaux complexes, aider à l'analyse des données et optimiser les rapports internes.»

Autre utilisateur :  la ville de Yokosuka, qui a fourni l'accès à ChatGPT à presque tous les employés municipaux.  Elle a aussi formé un réseau avec 21 gouvernements locaux, dont Tokyo et Kobe, pour partager les meilleures pratiques d'utilisation.

L'arrivée d'OpenAI à Tokyo répond à l'annonce, la semaine dernière, d'un investissement record de 2, 9 milliards $ de Microsoft, son premier actionnaire.

Outre ses activités commerciales classiques, et un programme de formation massif d'utilisateurs, Microsoft a ouvert un nouveau laboratoire au sein de sa division "recherche" pour travailler « sur des domaines tels que l’IA incarnée et la robotique, l’IA sociétale et le bien-être, ainsi que les découvertes scientifiques qui correspondent aux priorités socio-économiques du Japon.».