Sommet de l’Information: l’Afrique au centre des préoccupations

Comment réduire la fracture numérique en Afrique? Avec des centres multimédias

La grand messe de l’Internet, la Conférence mondiale sur la société de l’information (SMIS) qui se déroule à Genève du 10 au 12 décembre, a pour principal objectif de réduire le fossé entre pays riches et pauvres en matière de nouvelles technologies.

Et c’est l’Afrique qui est au centre des préoccupations tant son retard est aujourd’hui patent. Afin de réduire cette fracture, l’Unesco mise sur une expérience pilote dite des Centres multimédias communautaires (CMC). Ces CMC disposent de petits émetteurs radios appelés « valises radio » faciles à utiliser et combinés avec l’internet. 50 centres en Afrique Trois chefs d’Etat de pays où ces centres sont en place : Mali, Mozambique et Sénégal vont appeler, à Genève, la communauté internationale à participer au développement de ces centres. D’ailleurs, selon l’Unesco, d’importants financements pour ces CMC seront annoncés lors de la Conférence. Ces centres, qui devraient passer rapidement en Afrique de vingt à cinquante, devraient, selon des documents de l’Unesco, être financés aussi bien par les Etats, que par le secteur privé ou les Organisations non gouvernementales (ONG). Ils seront gérés par les communautés villagoises où ils sont implantés. Lors d’un colloque international en juin à Dakar, « des partenaires internationaux se sont engagés à soutenir fortement le développement des centres multimédias communautaires en Afrique. De nouvelles promesses de financements pour ces centres ont atteint 1,2 million de dollars », a-t-on indiqué à l’Unesco.