Télégrammes : Un taxi pour Navya, Red Hat et Orange mariés par le NFV, Twitter double ses tweets.

Après sa première conférence au Web Summit, le robot humanoïde Sophia s’adonnera-t-il à la lecture des télégrammes du soir ?

Navya poursuit sa route en taxi. Après les navettes autonomes, les taxi. Le concepteur lyonnais de véhicules autonomes Navya a présenté Autonom Cab, un taxi 100% autonome et électrique comme il se doit aujourd’hui. L’engin, qui se présente comme un gros monospace (voire les photos sur ITespresso.fr), peut transporter jusqu’à 6 passagers. LiDAR (télédétection par laser), caméras, radars, antennes GNSS et une centrale inertielle (système de localisation) aideront l’engin à se déplacer en ville principalement avec une vitesse moyenne de 50 km/h (et des pointes possibles à 90 km/h). Disponible en service privatisé ou partagé, le véhicule est accessible à partir d’une application. La mise en service est programmée sur Paris dans le courant du deuxième trimestre 2018.

Red Hat et Orange ensemble sur le NFV. Red Hat et Orange renforcent leur partenariat. Les deux entreprises vont intensifier leur collaboration pour construire une plate-forme réseau de nouvelle génération. Laquelle passera par l’usage de la Red Hat OpenStack Platform pour ses déploiements NFVi (Infrastructure de virtualisation des fonctions réseau). L’objectif étant d’améliorer la prise en charge des NFV dans OpenStack dont pourront profiter à terme l’ensemble des opérateurs télécoms pour interconnecter datacenter, IaaS (Infrastructure as a service) et autres réseaux d’entreprises en NFV. La collaboration se concrétise déjà par l’intégration du projet VPN BGP et son implémentation spécifique par Orange, BagPipe.

Twitter officialise ses 280 caractères. Après une période de test auprès de quelques utilisateurs privilégiés (ou pas), Twitter a officialisé le doublement du nombre de caractères autorisés par tweet. Désormais, Donald Trump dispose de 280 pour menacer Pyongyang ou insulter les journalistes. Une évolution du micro-service que son éditeur justifie par le fait que 9% des tweets se heurtent à la limite des 140 caractères contre 1% avec 280 signes. C’est aussi peut-être un moyen pour la société d’élargir sa base alors que nombre d’utilisateurs potentiels sont rebuté par les micro-messages. A ce jour, Twitter revendique 330 millions d’abonnés. Néanmoins, seuls les utilisateurs qui s’expriment avec des caractères latins bénéficient de la nouvelle mesure. Les idiomes logographiques comme le chinois ou le coréen resteront confinés à 140 caractères. Parce que ce système d’écriture, plus dense, permet d’exprimer plus d’idées qu’avec des caractères latins, justifie Twitter.