Adobe fait payer l’accès aux fonctions évoluées de Flash

Certaines technologies de Flash 11.2 deviennent payantes pour les développeurs. Une stratégie qui vise les studios de jeux souhaitant mélanger 3D accélérée et code natif.

Le géant américain Adobe vient de lever le voile sur le greffon Flash 11.2 et l’environnement d’exécution AIR 3.2. Flash 11.2 n’apporte qu’un nombre limité de nouveautés : de meilleures performances, une gestion plus fine de la souris et un module de décodage vidéo ‘multithreadé.

Notez que sous Windows, le greffon se mettra dorénavant à jour automatiquement, en tâche de fond. Enfin, deux failles critiques sont corrigées. La mise à jour est donc vivement recommandée.

La plupart de ces avancées sont également présentes dans AIR 3.2. Les versions mobiles de cette technologie (Android et iOS) apportent toutefois une nouveauté de poids : le support de la 3D accélérée (déjà présent dans les versions desktop de Flash et AIR).

Des fonctions payantes… pour les développeurs

À partir du premier août, les éditeurs qui utilisent simultanément Stage 3D (3D avec accélération matérielle) et Domain memory (code C/C++ au sein de Flash) dans une application qui génère plus de 50 000 dollars de revenus, devront reverser 9 % des sommes générées à Adobe.

Les studios de jeux sont ici directement visés. Il est vrai que cette combinaison de technologies leur permettra de porter sans peine leurs titres sous Flash, lesquels deviendront alors compatibles avec la plupart des plates-formes desktop du marché. Notez que cette licence ne s’applique qu’à Flash 11.2. AIR 3.2 n’y est donc pas soumis.

Ce tarif semblera dissuasif pour certains, qui pourraient alors préférer adopter des alternatives gratuites, comme le couple Native Client plus WebGL, accessible en standard sous Chrome.