Le CEA se rapproche des (autres) champions européens du calcul de haute-performance

7 Curie lumière © CNRS Cyril Fresillon

Le CEA (France), le FZJ (Allemagne), le Cineca (Italie) et le BSC (Espagne) font front commun dans le secteur du calcul de haute-performance (HPC). Les gros bras du pétaflops vont coordonner leurs efforts.

Quatre grands acteurs européens du HPC vont combiner leurs efforts afin de concrétiser les ambitions de l’Europe en matière de calcul de haute-performance, dans le cadre du plan Horizon 2020.

Côté français, nous retrouvons le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). Il est accompagné en Allemagne du FZJ (Forschungszentrum Jülich / centre de recherche de Jülich), en Italie du Cineca (Cineca Consorzio interuniversitario) et en Espagne du BSC (Barcelona Supercomputing Center). De grands noms du secteur.

Cet accord vise plusieurs objectifs, explique le CEA sur son site : « Coordonner les efforts de R&D et d’innovation en HPC des partenaires, et les combiner plus efficacement ; contribuer à la construction d’une industrie du HPC d’excellence et compétitive, couvrant la chaîne de valeur depuis le matériel jusqu’aux applications ; soutenir la stratégie en HPC de l’Union européenne, définie au niveau de la Commission, et collaborer en cohérence avec cette stratégie. »

Des champions du pétaflops

Le FZJ accueille aujourd’hui le plus puissant supercalculateur européen (8e mondial), le Juqueen, d’une puissance de 5 pétaflops. Le Cineca s’occupe pour sa part du plus puissant cluster italien, le Fermi, crédité d’une puissance de 1,8 pétaflops (4e en Europe, 15e mondial). Suivent les machines du CEA : le Curie (1,7 pétaflops, 6e en Europe, 20e mondial) et le Tera-100 (1 pétaflops, 9e en Europe, 29e mondial).

Enfin, le BSC opère la première machine d’Espagne, d’une puissance de 925 téraflops (10e en Europe, 34e mondial). Si le cluster MareNostrum reste en retrait face à ceux des trois autres acteurs, il convient de signaler que le BSC travaille sur de futures solutions – très prometteuses – combinant des composants ARM et des GPU.

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Crédit photo : © CNRS Cyril Fresillon


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