Cloud public : Israël choisit AWS et Google Cloud

Le gouvernement israélien a signé un accord avec AWS et Google Cloud pour fournir des services et l’hébergement des données de son administration et de l’armée. Budget : 1,2 milliards $.

Les leaders américains du cloud public continuent d’engranger les contrats gouvernementaux  aux quatre coins de la planète.

AWS et Google Cloud ont remporté un appel d’offres pour  » fournir une solution complète de services cloud au gouvernement, au système de défense et à d’autres groupes de l’économie » selon le ministère des finances israélien.  Les autres CSP en lice étaient Microsoft, Oracle et IBM.

Le projet du gouvernement, baptisé «Nimbus» va se dérouler en quatre phases : l’acquisition et la construction d’une infrastructure cloud, la formulation d’une politique gouvernementale pour la migration vers le cloud, l’intégration et la migration, ainsi que le contrôle et l’optimisation de l’activité cloud.

La première phase du projet devrait commencer d’ici deux mois.  Le transfert des données s’effectuera dans des datacenters européens – Irlande, Pays-Bas et Allemagne-  en attendant la construction des centres d’hébergement locaux qui ne devraient pas être disponibles avant deux ans.

Des services publics dans le Cloud

L’objectif du projet Nimbus est de transférer de nombreux services gouvernementaux dans le  cloud pour améliorer les services aux citoyens et accroître leur efficacité. « Cela contribuera également à promouvoir l’innovation d’Israël et à encourager la création d’un écosystème dans les technologies cloud »  indique le gouvernement. 

L’accord prévoit d’ailleurs que les deux CSP engagent une coopération avec des entreprises israéliennes pour un montant équivalent à 20% de la valeur du contrat.

Pour la deuxième phase du projet, le cabinet  KPMG s a été retenu pour mettre en place un « Cloud Center of Excellence » destiné  à définir la stratégie gouvernementale pour installer les activités vers le cloud.

Enfin, un autre appel d’offres est en cours pour aborder la troisième partie du projet, dans laquelle des dizaines de fournisseurs locaux seront sélectionnés pour aider à la migration des systèmes gouvernementaux vers le cloud et au développement de systèmes dans l’environnement cloud.