Debian 11 : ce qu’il y a au-delà de l’exFAT natif

Debian 11

Pilote de noyau exFAT, impression et numérisation sans pilote, journaux systemd persistants… Qu’apporte Debian 11, récemment publié ?

Imprimer et numériser sans pilote spécifique ? Sur les systèmes Unix, il y a un protocole pour ça : IPP. Le serveur CUPS l’implémente, en premier lieu pour les périphériques dotés d’une connectivité réseau. Mais on peut aussi l’utiliser sur USB. Cette capacité vient d’arriver dans Debian avec la v11 (« Bullseye »), récemment lancée.

Parmi les autres nouveautés, il y a :

  • La prise en charge d’exFAT au niveau du noyau (plus besoin d’utiliser le paquet exfat-fuse)
  • L’activation par défaut de la fonctionnalité de journal persistant pour systemd
  • Une commande générique open qui peut remplacer xdg-open ou run-malicap pour ouvrir des fichiers avec l’application par défaut
  • La v2 des groupes de contrôle, qui fournit une hiérarchie unifiée du contrôle des ressources
  • Des avancées dans la prise en charge des gestionnaires alternatifs à systemd

Concernant l’installeur, il offre, nous affirme-t-on, une meilleure gestion des initialisations matérielles requérant un micrologiciel. Pour les mises à niveau depuis Debian 10 « Buster », il y a un certain nombre d’éléments à prendre en compte. Entre autres :

  • Un nouvelle implémentation par défaut du pilote VA-API (accélération vidéo) pour les GPU Intel Broadwell et ultérieurs
  • La fin de la prise en charge des options de montage barrier et nobarrier avec XFS
  • Le basculement vers yescrypt par défaut pour la fonction de hachage des mots de passe sur les comptes locaux du système
  • Une interruption de service plus longue que d’habitude pour sendmail pendant la mise à niveau

Photo d’illustration © Luca Pinello – Adobe Stock