Face au piratage, Sony a la solution : fermer ses sites

Sony a temporairement fermé l’un de ses sites au Brésil pour contrer une possible attaque. On peut écarter le groupe LulzSec, auteur d’au moins 6 attaques contre Sony, qui déclare en avoir fini avec la firme nippone.

Sony a suspendu l’activité de son site Music Entertainment au Brésil. Sans doute lui aussi victime d’une brèche informatique, il restera inaccessible jusqu’au jeudi 9 juin, au moins. Selon Tomio Takizawa, porte-parole du groupe nippon interrogé par Bloomberg, «cette nouvelle attaque pourrait avoir altéré du contenu».

Le nombre de brèches exploitées sur les plates-formes de Sony continue de croitre depuis bientôt deux mois. Au point d’en perdre le compte. Pour s’y retrouver, Absolute Sownage a publié, le 4 juin, un récapitulatif de l’ensemble des piratages dont Sony a été victime. Au total, 17 attaques ont été enregistrées depuis le 20 avril, date du hack du PlayStation Network.

Si la plupart des actions ne sont revendiquées par aucun groupe, les pirates de Lulz Security affirment être responsables de six d’entre elles. Dernièrement, ils publiaient les codes sources de Sony Computer Developers Networks, et annonçaient avoir dérobé un million d’informations personnelles sur le site de Sony Pictures.

Mais le groupe de pirates, également à l’origine de l’intrusion dans un serveur de Nintendo, semble enfin en avoir fini avec la firme nippone, du moins avec le service PlayStation Network. Sur leur profil Twitter ils affirment que «nous ne prévoyons pas de nous attaquer encore au PSN». Néanmoins, ils déclarent s’être d’ores et déjà introduit dans les réseaux de leur nouvelle cible. Laquelle? Le groupe de hacker ne le précise pas. Les paris sont ouverts.