La France mobilise 2,3 milliards € pour ses start-up industrielles

Le plan start-up industrielles et deep tech vise à passer de 200 à 500 jeunes pousses soutenues et de créer 100 sites de production par an, à horizon 2025.

Mercredi, depuis les locaux de la licorne Exotec, les ministres Agnès Pannier-Runacher (industrie) et Cédric O (numérique) ont présenté le plan start-up industrielles et deep tech.

Aider les jeunes pousses du secteur à passer du projet à la production de masse, c’est l’objectif. « Nous faisons le pari des acteurs émergents et de l’excellence technologique pour relever les défis de notre temps et réindustrialiser nos territoires », a déclaré Cédric O.

Pour ce faire, « 2,3 milliards d’euros » supplémentaires, sur 5 ans, seront consacrés au développement de ces entreprises. L’enveloppe regroupe subventions, emprunts bancaires, financements en fonds propres et capital risque, à travers un fonds national dédié qui verra le jour « au cours du second semestre 2022 », a précisé le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher.

Un guichet French Tech pour les start-up industrielles

Ce plan vise à passer de 200 à 500 start-up « accompagnées » dans le pays et de créer 100 sites industriels par an à horizon 2025, contre 84 sur l’année 2021.

Un appel à projets pour les premières usines est lancé. « Nous devons lever les freins au développement, au financement et à l’industrialisation » de jeunes pousses formées aux innovations de rupture (IA, Data, Blockchain…), a souligné Agnès Pannier-Runacher.

Pour ce faire un guichet unique, dédié aux start-up industrielles et piloté par la Mission French Tech, est créé.

L’investissement s’inscrit dans le plan « France 2030 » doté de 30 milliards d’euros déployés sur 5 ans. Ce plan a été exposé le 12 octobre dernier par Emmanuel Macron.

(crédit photo de une © pixabay)